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    Gwendolyn Shepherd & Gideon de Villiers

     


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  • Résidant à Londres où il brille dans les salons comme musicien, Saint-Germain quitte la capitale britannique en 1746. On perd sa trace pendant 12 ans. Pour certains, il se retire en Allemagne où il se consacre à ses recherches chimiques et alchimiques. Pour d'autres, il voyage jusqu'en Inde et au Tibet : aucune preuve de ces périples n'est avancée, mais on constate plus tard, en effet, que le comte a une profonde connaissance de l'Orient. Il arrive à Paris au début de 1758 et, aussitôt, adresse une requête à Marigny, directeur des Bâtiments du Roi. Il demande qu'une maison royale soit mise à sa disposition afin qu'il puisse y installer un laboratoire et une manufacture, promettant en échange à Louis XV « la plus riche et la plus rare découverte qu'on ait faite ». Marigny lui attribue le château de Chambord, grande bâtisse désertée. Saint-Germain installe ses assistants, ses ouvriers et son laboratoire dans les communs.

    Pourtant, il est plus souvent à Paris qu'à Chambord. Il se fait présenter à la marquise de Pompadour, qui l'introduit auprès du roi, Louis XV. Celui-ci apprécie immédiatement le brillant personnage qui, très vite, devient l'un de ses familiers.


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  • Sa naissance n'a pu être conjecturée que sur la base de quelques témoignages épars, dont celui de son ami le prince Frédéric II de Hesse-Cassel, qui laissent supposer qu'il était l'enfant illégitime, né en 1696, du prince François II Rákóczi de Transylvanie3 et de la princesse Violante-Béatrice de Bavière, de la maison de Wittelsbach, et qu'il fut élevé à Florence par Gian' de Medici, beau-frère de la seconde. Quoi qu'il en soit, certains virent en lui le descendant caché de quelque personnalité royale, et dans cette filiation supposée la raison de son intimité avec le roi Louis XV. Ainsi a-t-on pu également reconnaître en lui l'enfant naturel de la reine d'Espagne Marie-Anne de Neubourg, et d'un noble, le comte de Melgar. Ces liens de parenté, dont aucun n'est avéré, expliqueraient le train de vie aisé qu'il a toujours mené, son éducation et sa culture. En effet, outre ses connaissances certaines en chimie, Saint-Germain est reconnu par ses contemporains comme un homme de très grand savoir, musicien habile et peintre de qualité.


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     Gwendolyn Shepherd & Charlotte Montrose


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